Résumé: Parmi les multiples préoccupations intellectuelles et politiques d'Aurel Cosma jr. on peut mentionner, en même mesure, l'historique des relations roumaines-italiennes. Aurel Cosma junior, neveu (de frère) d'Aurel Cosma, le premier préfet du département de Timiș-Torontal, après des études réalisées à Timișoara, Arad et Paris, il est devenu docteur en sciences juridiques. Après les études, il est rentré à Timișoara, il est devenu politique, il a été – trois fois – parlementaire, et puis secrétaire de la Chambre des Députés, membre de la Commission de la Politique Extérieure (des Affaires Étrangères), membre de la Commission Interparlementaire Roumaine et fondateur de la Petite Entente Parlementaire, en 1936. Parmi ses préoccupations d'histoire culturelle on peut souligner l'historique des relations roumaines-italiennes. Ainsi, il a publié, d'abord, une oeuvre en italien et, puis, en roumain. L'édition italienne, intitulée ,”Tracce di vita italiano nel Banato”, a paru, en octobre 1939, sous l'égide de l'Institut de Culture Italienne, la Filiale de Timișoara, avec une postface signée par le directeur de l'Institut, Silvio Guarnieri.. L'édition roumaine, intitulée ,”Réminiscences italiennes-banatiennes”, a été publiée à la même maison d'édition, en novembre 1939. Dans le livre ci-dessus, on étudie les relations entre les deux peuples, depuis l'ancienneté jusqu'au présent, insistant sur le Banat. On analyse les relations roumaines-italiennes avant de la conquête roumaine, la romanisation du Banat, considéré comme le territoire le plus romanisé de l'étendue de Dacie. Puis, on met en évidence les relations roumaines-italiennes dans la guerre entre le Saint Empire Romain de nation allemande et l'Empire Ottoman, le rôle joué par Iancu de Hunedoara, qui a fréquentait, pour deux ans, les cours militaires à Milan, sous la commande du duc Visconti et l'amitié de Iancu avec le prélat italien Jean de Capistrane, engagé, lui aussi, dans la lutte anti-ottomane. On remarque le rôle joué par les italiens, après la libération du Banat (par l'éloignement de la domination ottomane), en qualité des architectes, industriels, commerçants, quelques-uns établis dans cette région en qualité des colons. On remarque, en même temps, le rôle des italiens dans la production de la soie et dans la culture du riz en Banat. On met en évidence le rôle de l'italien Francesco Griselini, qui a décrit – dans son livre – la situation de la province. L'issue du livre d'Aurel Cosma jr. est consacré à Griselini, l'auteur en afirmant qu'il ne veut plus compléter le livre avec d'autres données concernant la vie et l'activité des italiens du Banat. La conclusion d'Aurel Cosma jr. c'est que le rapport entre le Banat et les italiens il y a eu toujours, et que la culture et la civilisation d'origine italienne se sont bien adaptées ici.